dimanche 27 mai 2012

Ça se passe en rose

Les prochaines semaines seront folles folles à cause de tous ces piou-pious, ce qui me met de bien bonne humeur. Mais comme le sommeil se fera rare - tout autant que les moments de loisirs - je profite du beau temps comme une furie. La maison rose est magnifique, la plage encore plus, et la Choupie encore plus plus plus. Les bateaux se promène sans cesse sur le fleuve, on s'étonne de tout ce qu'on peut trouver dans le cap et on finit les soirées avec des bottes de pluie sur le bord du feu. Fait beau, l'été commence. Yay!


dimanche 13 mai 2012

Bouffer

Ça a commencé avec de la sangria samedi soir avec les copines. On a mangé de la tartiflette (qui est aussi cool et bonne que son nom le laisse prévoir) et du sorbet à la mangue trop bon, avec de la crème encore meilleure. J'ai cru que je n'allais plus pouvoir manger jusqu'à lundi, minimum.
Alors on a décidé de bruncher dimanche matin pour fêter les mamans (ça nous prend une nouvelle nappe) et on a cuisiné bien comme il faut - chocolatines, oeufs-tournés-fromage-sirop-d'érable-spécialité-du-chef-frisé, bacon, charcuteries, fromages, salade de fruits. J'ai cru que je n'allais plus pouvoir manger jusqu'à mercredi, au moins.
Alors on s'est activé, on a acheté une orchidée qui détonne un peu dans ma jungle (juste assez), on a semé du gazon là où il en manquait, j'ai arraché des pissenlits (encore), j'ai réparé mon vélo (tout est bien qui finit bien) et là, à 21h15... non, je n'ai pas encore faim. Je ne sais même pas si ça m'est déjà arrivé d'être repue jusqu'au soir avec seulement un déjeuner. 
En tout cas, c'était bon en maudit.

vendredi 11 mai 2012

À propos des tubes

Évidemment qu'il pleuvait quand j'ai quitté la maison ce matin. Je suis embarquée sur mon vélo en pestant parce que j'étais cinq minutes en retard, puisque j'avais dû enfiler tout mon attirail de pluie. J'ai tourné le coin de la rue en pestant contre la flotte qui s'acharne depuis deux semaines, en pestant contre les degrés qui refusent de grimper et qui stagnent aux alentours de 8, au lieu des 17 de la moyenne du début mai. J'ai pesté contre les conducteurs de voiture qui oublient qu'ils ont des angles morts. J'ai fait quatre coins de rue, j'ai voulu attendre le petit bonhomme pour traverser le boulevard, mais il n'y avait pas un chat (un signe, que je me suis dit), alors je suis descendue du trottoir BANG en me disant que je récupérerais peut-être mes cinq minutes de retard à cet endroit. 
Évidemment, à peine deux coins de rue plus loin, j'ai pesté en réalisant que le BANG entendu plus tôt provenait de mon vélo, et qu'il s'agissait de mon pneu arrière. Un fucking flat tire, comme on dit.
J'ai pesté, évalué les solutions (bus, auto, retard au nouveau boulot), et je me suis remise à pédaler. Avec mon pneu carrément dégonflé. Sous la pluie. Malgré les six kilomètres qui restaient. En sachant très bien que j'allais complètement tordre ma roue dans les nids de poule. 
Je suis arrivée juste à l'heure au travail, une collègue m'a dit "tu es tellement courageuse de venir à vélo! Mais ça doit être le fun!". Yeah right - que j'ai pensé en pestant contre mon flat, ma roue maintenant croche, la pluie, et tout ce qui a été énuméré plus haut. 
La journée a passé, une autre collègue m'a offert un lift pour rentrer à la maison, précédé d'une bière-du-vendredi-soir, et il s'est mis à faire soleil. 
Tsé, il y a quand même un peu d'espoir.

lundi 7 mai 2012

La bonne ménagère

Depuis la super pleine lune de samedi, j'ai su que j'aurais encore des petits piou-piou pour trois semaines dès la fin mai. J'ai préparé des lunchs en avance, j'ai lavé les fenêtres de la maison, j'ai enfilé mes gants de jardinage et arraché les pissenlits qui envahissaient ma plate-bande. J'ai fait du lavage, j'ai peinturé un cadre de porte, j'ai sorti mes shorts et je suis allée faire du jogging. Et puis j'ai lavé des chaudrons, j'ai mis une robe rapportée de l'autre bout de la terre et je me suis installée pour lire sur la terrasse, au soleil. 
Ouais ouais. Des piou-piou!

vendredi 4 mai 2012

To keep alive a moment at a time

Il y a de ces journées un peu grises où j'écoute Foo Fighters sans trop m'en rendre compte, jusqu'à ce que je ne pense qu'aux longues heures d'avion du mois de janvier; à ces magnifiques plages, aux accents si différents qui étiraient les voyelles sans fin, aux promesses de coucher de soleil, aux bières plantées dans le sable, au plancton qui s'illumine la nuit dans les vagues, aux buckets bus ici et là en bonne compganie, à la chaleur et aux smoothies, à la nourriture si bien épicée, aux balades en long tail boat et à tout ce qu'on a vu, tout ce qu'on a dit de niaiseux, tout ce qu'on a crampé de rire. 
Tout ce relâchement, cette bulle dans le temps qui s'est installée à l'autre bout de la terre pendant trois semaines, qu'on en revienne bien bronzé et recrinqué, qu'on en rapporte une petite émotion particulière quand Walk s'invite maintenant dans nos oreilles. 
Quelques accords - a million miles away - et je suis dans l'avion à nouveau, direction Bangkok et ses ruelles, direction les îles et la farniente.

I think I found my place
Can't you feel it growing stronger
Little conquerors
I'm learning to walk again
I believe I've waiting long enough
Where do I begin?
                    -Foo Fighters - Walk -


jeudi 3 mai 2012

Le jeudi, quand c'est banal

Un nouveau chandail kaki, un collier qui traîne sur mon bureau, beaucoup de post-it à placer dans les 200 pages du guide de correction, plusieurs tasses de thé à prévoir. Prévoir aussi faire quelque chose pour soigner l'ampoule qui est apparue sous mon pied à cause de mon jogging matinal. Prévoir, surtout, avoir terminé tout ça pour ce soir, parce que j'ai bien envie d'un breuvage chaud avec mon amie esquimaude.