vendredi 29 juin 2012

Not to do (le ménage)

Bien sûr, il est beaucoup plus plaisant de prendre des photos du petit cahier que j'ai acheté pour noter les aventures de mon voyage de la fin juillet que de faire le ménage de la Normandie. La vie est remplie de bonnes raisons d'éviter l'appel de la moppe.

mercredi 27 juin 2012

Comme ça, un mercredi

Fin d'après-midi. Il a plu toute la journée, jusqu'à ce que ce rayon se décide à se frayer un chemin à travers les persiennes. L'espoir d'un barbecue quelques instants, à peine deux secondes pour cliquer sur le déclencheur, le iPod roule et la lumière s'invite dans mes oreilles sans même que je le demande. Les vacances commencent.

You show the lights that stop me turn to stone 
You shine it when I'm alone  
And so I tell myself that I'll be strong  
And dreaming when they're gone
Cause they're calling, calling me home
                        Ellie Goulding - Lights -
                      

dimanche 24 juin 2012

Monsieur Baptiste

Il faisait beau. On a bourré le barbecue de viandes et le petit foyer extérieur de bûches, on a parlé de tout et de rien, on a installé la porte-moustiquaire même si elle avait besoin d'un peu de duck tape pour être vraiment efficace, on a discuté des risques du béton à piscine, on a jasé du livre Le Secret en crampant pas mal et on a installé sur la corde à linge les petites lumières de toutes les couleurs qu'on a rapportées de l'autre bout de la terre. Ça, c'était définitivement le point fort de la soirée.

jeudi 21 juin 2012

Flat, le numéro 2

J'ai eu le temps de débarrer mon vélo, d'installer mon sac sur le porte-bagages, de mettre mon casque et de sortir de la pièce Construction en cours, accès interdit où on cache nos vélos à la job avant de réaliser que j'avais une crevaison. Sur ma roue arrière. Ça m'a comme vaguement rappelé une belle anecdote plaisante vécue il y a plus d'un mois. 
Personne pour me faire un lift cette fois-ci, je me dis qu'au pire,  heu.
Solution 1:  je vais marcher jusque chez moi. Sept kilomètres. Dans des côtes qui montent. En traînant mon vélo brisé. Non, vraiment, il faut penser un peu plus.
*Ah, tiens, un gros clou rouillé est planté dans mon pneu.
*Effectivement, regonfler mon tube ne fonctionne pas (une fille s'essaye). Probablement que dehors, je vais être frappée par un éclair de génie, ou mieux, par une shop de vélo.
*J'ai les mains pleines de graisse en prenant l'ascenseur vers la sortie, j'en beurre le piton "1er étage".
*Je marche en traînant ma bête sur la piste cyclable. Puis plus loin. Puis un peu plus loin. Puis je découvre une boutique cycliste à peu près proche du boulot.
*J'y vais, tsé!
*4.99$ de moins dans mon portefeuille plus tard, et deux patchs en moins dans le petit kit de réparation que j'ai acheté, je regonfle enfin mon tube en espérant que tout tienne.
*J'ai maintenant de la graisse partout sur les mains, les avant-bras, les genoux et les jambes. Et sûrement dans le front, mais je n'ai pas de miroir pour vérifier (et je m'en fous).
*1h30 après mon départ du boulot, j'arrive à la maison. Pas mal chaud, pas mal soif, pas mal faim. Pas mal zen aussi, malgré tout. La réparation a tenu le coup. Ce n'est pas le cas du restant de pizza qui était dans mon sac.


mercredi 20 juin 2012

Quand on a pas faim

Il fait chaud, j'ai pas vraiment le goût de souper... mais de boire un petit cocktail au soleil, ah oui, peut-être bien. Le rush est fini, mais il continue (bien sûr), sera vraiment fini pour vrai d'ici une semaine. D'ici là, je fais du vélo à 35 degrés (et je cuis), je croise des mamans qui fument du pot en promenant leur bébé en poussette, je me fais couper le chemin par un vieux et gros cycliste en bedaine et j'ai vue sur sa craque de fesse poilue (pleeeease! No!!) jusqu'à ce que je décide de trouver le moment VRAIMENT idéal pour arrêter prendre une gorgée d'eau, je regarde les pivoines qui s'éveillent devant la maison, mon jardin qui pousse au-delà de mes espérances,.. et j'attends toujours d'avoir envie de souper.

jeudi 14 juin 2012

Dans le rush

Ça prend 2 thés (et un café) par jour, beaucoup de plats congelés, assez peu de sommeil et presque trop de correction, on fait tout ça le pied dans le fond, on se dit qu'on va ouvrir les yeux quand ce sera fini et qu'entre temps, il faut quand même profiter des piou-piou le plus possible. Ça finit bientôt bientôt, j'ai hâte et non. Les piou-piou, c'est cool.

mercredi 6 juin 2012

En vitesse

Entre mes deux jobs, j'ai quand même (à peine) le temps de faire pousser des légumes dans la contrée de la Normandie. Les radis sont sortis, les plans de tomates sont vigoureux et j'observe (oh, à peine deux secondes) les drôles de fleurs comme des feux d'artifices qui égaient la façade de la maison. Et je retourne travailler.