mercredi 1 décembre 2010

Se réincarner en Colombo

Hier, j'ai trotté jusqu'à l'épicerie et j'ai acheté (entre autre) des Mini-Wheats parce que ce sont mes céréales préférées, même que je me suis retenue pour pas en prendre un bol en revenant. Mais le plus merveilleux, c'est qu'hier, en trottant jusqu'à l'épicerie, j'ai élucidé le mystère du bateau de pirate en haut de la côte. 
Sur la clôture, près de la porte, une pancarte annonçait en bleu pâle l'ouverture, le 15 juin 2011, du Bed and Breakfast "L'ancre du Pirate". Ça explique les bassins d'eau, les 4 mâts, les drapeaux de tête de mort et les décorations de Noël de pirate (oui, ça se peut) dans la fenêtre du salon. Et le propriétaire est passé, comme ça, de bizarre à entrepreneur. 
Puis tout de suite après, j'ai vu cette voiture avec cette feuille sous l'essuie-glace. Comme quoi il y a des choses étranges partout, tout le temps. Une chance.

dimanche 28 novembre 2010

Les fêtes en avance

Ce matin en me levant, j'ai eu l'impression qu'on était quelque part entre Noël et le Jour de l'An: appart un peu à l'envers, quelques bières ici et là et le souvenir de nombreux amis autour de la table de la cuisine. J'avais les yeux bouffis parce que je m'étais couchée tellement tard et en ouvrant les stores, j'étais contente de voir qu'il avait neigé, encore, un peu. 
J'ai fait la liste d'épicerie, mais je l'ai aimantée au frigo et j'ai plutôt décidé de lire toute la journée, en pyjama sur le divan. Trois croissants à confiture de fraises plus tard, un gros café m'attend au salon, j'ai enfilé mes pantoufles et je mets mon cerveau au neutre. Dimanche, holiday style.

vendredi 26 novembre 2010

10 à 15 cm, qu'ils disaient

Pfff. Même pas une vraie tempête de neige. Même pas l'hiver encore, pour de vrai. Pas assez froid pour que j'aille patiner au parc (mais assez de glace pour que je me plante dans mon entrée), pas assez de neige pour aller glisser non plus. Peut-être que j'ai si hâte de partir pour visiter cette amie qui habite si loin que je me dis: plus l'hiver arrive vite, plus vite je pars. Ce qui est, bien sûr, complètement faux. En attendant la mi-décembre, je fais passer le temps en mangeant de la soupe aux pois.

mardi 23 novembre 2010

Rose plus rose

Samedi quand on est revenu de notre marche, le ciel de l'autre côté du fleuve matchait avec la maison rose. On est rentré, on s'est bourré de chips pis de potins, le temps passait lentement et l'atmosphère feutrée nous enveloppait. Aujourd'hui tout est gris, mélange de neige, verglas et pluie. Le petit chien des voisins glisse sur le trottoir et il finit par abdiquer et par marcher dans la neige croustillante, sinon, impossible. J'ai pas vraiment hâte de sortir à mon tour.

dimanche 21 novembre 2010

Première neige

Il n'y a rien à dire sur la première neige, on devient raide dingues chaque année comme si ça n'était jamais arrivé avant. La preuve: samedi matin, j'étais tellement énervée parce que l'hiver était soudainement là que je suis sortie en robe de chambre sur le balcon, mes bottes de skidoo aux pieds pour tout photographier.

vendredi 19 novembre 2010

Les anecdotes du vendredi

Je pourrais raconter comment je me suis sauvagement coincé le doigt entre la porte de la boutique et le comptoir de la réception, hier soir, mais à quoi bon. Mon ongle ne semble pas décidé à virer au noir et rien n'est cassé alors voilà. Une autre anecdote à mettre dans la boîte de la maladresse. 
Je pourrais aussi raconter comment il fait beau dehors, comment le soleil se tient au-dessus de la ligne des nuages et comment quelques flocons timides se risquent à flotter dans l'air malgré le beau temps. 
Mais j'ai de la correction à faire.

mercredi 17 novembre 2010

Orage et corbeaux

Déluge, mal de tête et mal de ventre persistant. Je bois de la tisane comme une dingue, je regarde le petit chien des voisins s'ébrouer devant leur porte. Le temps invite à se taper la troisième saison de Skins mais je me retiens, parce qu'il manque quelqu'un. En attendant, j'écoute un vieux cd qui me rappelle cet été des débuts qu'on avait passé sur la route. C'est parfait avec la pluie. 
 
I walk along these hillsides 
In the summer 'neath the sunshine
I am feathered by the moonlight falling down on me
Change, change, change 
            - Counting Crows, A murder of one -