Mardi night

Tard tard ce soir. Pourtant, j'ai le cerveau en ébullition, l'intention de fouiller partout sur le web à la recherche de n'importe quoi d'intéressant et le goût de me lancer immédiatement dans la décoration de ces murs chevreuil. Envie de prendre plein de photos tout de suite, de m'immerger dans le bain avec de la mousse jusqu'au menton, d'aller faire un peu de jogging, de lire dans lit. Mais bon. J'irai plutôt me coucher et tenterai de bien dormir. 

Rien n'est moins sûr: il est tard tard, j'ai le cerveau en ébullition.

Petits coeurs

On marchait sans trop de but - on passe par là ou par l'autre rue? - en jasant de tout et de rien - ah bon, toi non plus t'aimes pas les chiens? - sans se hâter - on s'assoit un peu? T'as envie d'une crème glacée? - pour profiter au maximum du beau temps qui nous donnait chaud - je capote, 18 degrés un 21 mars!. On a fait un peu les boutiques, sans trop savoir ce qu'on cherchait, en ne cherchant rien de particulier, en fait. Et puis je suis tombée sur ce bracelet, trop mignon pour que je puisse résister. C'est souvent dans les attrape-touristes du quartier historique de la ville que je trouve quelque chose à mon goût. Ça doit être parce que je me sens en vacances.

Sept-Iles (le lac)

Rassemblez dix vieux amis dans un chalet (présentant un rideau de fenêtre donnant sur un mur), et obtenez une fin de semaine mémorable:

-Parce que marcher les 11 km autour du lac vaut la peine (et encore plus les anecdotes entendues), parce que les gars font une virée absolument indispensable au village pour manger des hot-dogs - surtout que "la femme du maire a des contacts dans le steamé" et parce qu'ils en reviennent affublés de perruques vertes dignes de Bon Jovi (Sainte Vierge, pardonnez-nous si nous vous avons offensée). 

-Parce que l'apéro se savoure les deux pieds calés dans le banc de neige qui fond, parce qu'on finit par chanter Gerry Boulet à tue tête en attendant de souper, parce que certains décident comme ça de faire de la air magie ("oh, un belle colombe!") et que le repas se conclue joyeusement avec deux gâteaux. 

-Et parce que ça se termine en crampant (mimer "il faut pas dire à maman que la gardienne mange les pissenlits par la racine"), deux fois plutôt qu'une (oui, ça arrive que les loups-garous meurtriers s'endorment sur la job).

Peu de photos à mettre ici. Les meilleurs souvenirs sont dans mon coco.

Au son du timbre

On a avancé l'heure cette nuit et le printemps s'est pointé d'un coup. La neige a fondu dans les rues, les oiseaux se perchent maintenant sur les lampadaires, j'ai vu un cycliste qui roulait dans la gadoue. Au retour du boulot, la Normandie est envahie par le soleil et ça fait du bien, tout ça. Ne manque qu'un sac de jujubes à une cenne pour fêter ça.

Dans les bois

Quatre degrés, ciel bleu, soleil plombant, journée de congé. Profiter encore des sentiers avant que la flotte des prochains jours ne vienne tout ruiner.

En cavale

Je n'ai croisé personne. Le ruisseau coulait sans se presser entre les glaces, le soleil s'apprêtait à disparaître derrière la montagne. Il n'y avait même pas d'écureuil, mais j'ai entendu les oiseaux piailler et soudainement, l'odeur du printemps m'est montée au nez. La contrée en Normandie, c'est pas mal cool.

Les boissons, bis

Tant qu'à maintenant avoir un sous-sol, aussi bien inviter des gens à venir y passer la soirée. Et tant qu'à y trouver plein d'instruments de musique, aussi bien en jouer. Et puis tant qu'à jouer de la musique en bonne compagnie, aussi bien boire une petite bière pour compléter le tout. Et puis finalement, tant qu'à y être, aussi bien remettre ça ce soir, avec tous les amis pour fêter le frisé. On appelle ça profiter de la Normandie. Oh yeah!