vendredi 30 juillet 2010

Au 5240

Aujourd'hui, j'avais un chandail bleu et des sandales grises, mais j'avais mon appareil photo. Au diable les coïncidences vestimentaires, voici the famous chaise rouge, celle qui me détruit joliment le dos parce que mon espace de travail est moins qu'ergonomique. Présentation de ce qui compose mon quotidien, car ceux qui montent jusqu'au 5e sont rares.

                                          mon fouillis rouge

               sur ma porte: dactylo/seminar/fumoirs/1982

                                  Casault et F.A.S, ma fenêtre

Bienvenue chez moi. J'y passe tellement de temps que vous reviendrez, je vous avertis.

jeudi 29 juillet 2010

Un résumé de la semaine

Il n'y a personne à la bibliothèque de l'université, mais ses fantômes sont à l'oeuvre. Le livre dont j'avais si désespérément besoin a soudainement disparu des rayons: 3 exemplaires disponibles, mais évaporés. J'ai couru dans tous les sens, fouillé les étages, harcelé le petit monsieur de l'aide à la recherche avant de me résigner à l'acheter à la coop. Où il était back-order. Pour me remettre de ma frustration, j'ai sauté sur le tome 2 de Jeunauter et j'ai rit comme une débile parce que cette bd est absoluement mon genre. Surtout que ça parle de premier roman. Surtout que j'aime Stéphane Dompierre. Surtout que j'aime les dessins en noir et blanc. Surtout que ça résume assez bien comment je me sens cette semaine.
Finalement, le bouquin tant désiré se trouvait miraculeusement sur les tablettes le lendemain matin, j'ai économisé 36$ et en plus, j'ai vraiment eu du fun. Merci aux fantômes qui avaient fait disparaître la cote P302.7 G714 1993.3 du pavillon Bonenfant, le temps que je passe ma frustration avec Jeunauteur.

lundi 26 juillet 2010

Posséder des couleurs

Aujourd'hui, j'avais des souliers rouges et un chandail fushia alors que je travaillais dans la chaise rouge de mon cabinet de travail. Avec du recul, je trouve ça un peu intense. Une chance, la bibliothèque est parcourue uniquement par les petites madames qui replacent les livres sur les rayons. Si je n'étais pas aussi pressée par les échéances, j'apporterais mon appareil photo parce qu'une bibliothèque désertée vaut toujours la peine (et ma chaise rouge aussi). Hehe... je le ferai peut-être quand même.

dimanche 25 juillet 2010

Un Shish Taouk, c'est dur à digérer

Samedi soir méga-rires à Limoilou Beach avec les copains. En sortant du restaurant, on s'est acheté des cornets de crème glacée dans un endroit où la pancarte "ouvert" clignotait malgré les lumières à moitié  éteintes. Il était 23h, la jeune fille lisait son livre derrière le comptoir et avait déjà tout rangé: "oui, on ferme à minuit mais à partir de 10h30, y'a pu un chat", s'est-elle justifiée en repartant la machine. On a chanté Canicule, never forget dans les rues en construction et on a jasé sur le trottoir pendant longtemps avant de reprendre le chemin de la maison. À la télé jouait The wedding singer et ça, c'était cool en maudit. Ça finit bien les vacances.

mercredi 21 juillet 2010

Redessiner la carte du Québec

Comme la dernière fois, on s'est pointés au ciné-parc beaucoup trop tôt et pour passer le temps, on a dessiné sur une vieille enveloppe les plans des maisons de notre enfance. On a regardé les gens se stationner n'importe comment, encore, alors qu'un arc-en-ciel encadrait l'écran de cinéma (et qu'évidemment, je n'avais pas mon appareil photo pour croquer ça).
Les vacances sont plutôt tranquilles puisque la toux du frisé a viré en bronchite. On a décidé d'aller jouer au mini-putt, le genre d'activité physique parfaite pour un gars pas trop en forme. On a crampé en masse parce qu'on est allés au rigolfeur, surtout qu'avant de partir, on a regardé leur site web et qu'ils ont placé les Galeries de la Capitale et Lévis à l'embouchure du Saguenay, juste à côte d'une immense île qui pourrait tout aussi bien être l'Île-aux-Coudres ou l'Île-du-Prince-Édouard. Ça devait nous aider à trouver "le rigolfeur le plus près de chez nous". Sérieux, j'ignorais que la distance entre les Galeries, Beauport et Chicoutimi était la même. Un petit cours de géographie, quelqu'un?

lundi 19 juillet 2010

La maison rose n'est pas à Deschambault

On s'est fait attrapé par l'orage parce qu'on tenait absolument à manger nos steaks sur la terrasse. Bambi a eu droit à un shooting sur fond de tapisserie vintage et lorsqu'il a cessé de pleuvoir, on a décidé qu'on mourrait d'envie de manger une crème glacée. Mais il avait plu. Alors on a enfilé les bottes de pluie, malgré ma robe et on a marché jusqu'au casse-croûte, en riant parce qu'on ne devait plus éviter les flaques d'eau. La molle à la vanille était délicieuse et ensuite, on a bravé les araignées et on a parti le feu comme des pros. On a mangé des guimauves flambées et des chips en attendant le retour des gars, on a jasé de chalet, de sangsues des lacs et de n'importe quoi d'autre. Vu une étoile filante. Brûlé vif un perce-oreille. Dormi, mangé des croissants pour déjeuner. Fait du Hula-Hoop (puisque c'est revenu à la mode), regardé les aigles dans la falaise. Rencontré Bridgou. Ramassé nos choses. Retour tranquille sur la 132 inondée de soleil. Et il reste encore une semaine de vacances. Yay!

mercredi 14 juillet 2010

Souvenirs scouts et film d'horreur

Il pleuvait alors les gars ont décidé de jammer plutôt que d'aller voir Santana sur les Plaines. Quand mes oreilles ont eu besoin d'une pause de drum, je suis allée me promener dans la grande salle du sous-sol de l'église. Dans le corridor qui y menait, les costumes séchaient sur les crochets, près des cordes et des vaches à eau. Les tentes prospecteur accrochées m'ont rappelé de nombreux souvenirs et j'ai eu une petite nostalgie de ce bon vieux temps. L'animation avec les amis... Un tableau vert était déposé au sol. Les noms des personnages étaient suivis des noms des animateurs, j'aurais joué le rôle de L'Énerveur.
J'ai sorti mon appareil. En voyant la photo apparaître sur l'écran, j'ai eu un frisson. L'odeur de vieille humidité m'est soudainement montée au nez. Tout à coup, ça ressemblait plus à un décor de film d'horreur qu'à un après-camp scout. J'ai préféré rentrer au local pour croquer les gars en pleine action, au péril de mes oreilles.

mardi 13 juillet 2010

Prévoir des choses dans la vie

Je fais des plans, simples comme tout. Simples comme acheter du pain et peut-être des croissants, comme prévoir aller au musée à la prochaine journée de pluie, comme rêver au chalet pour la fin de semaine, peut-être. 
L'été, ça devrait jamais être plus compliqué que de courir dans un champ de fleurs sauvages.

dimanche 11 juillet 2010

Joyeuse comme le jaune

Dimanche, décidément ma journée préférée. Surtout lorsqu'elle suit un samedi soir d'enfer comme celui d'hier: le cirque gratuit et fabuleux en basse-ville, le retour tranquille, la petite bière sur le balcon enfin frais, en bonne compagnie. 
La journée idéale pour boire un jus d'orange puis un café, installer mon hamac sur le balcon presque frais et y lire une revue, avoir hâte de fêter un ami après le souper. 
Il y en a qui aiment les chats, moi j'aime les dimanches.

jeudi 8 juillet 2010

Le bon temps nous guette

Il n'y a plus de risques d'orage, le soleil brille et le mercure ne descend pas sous la barre des 30 degrés. Ce soir, les rues de la ville seront envahies par les macarons lumineux des festivaliers. Je me joindrai à eux en marchant vers Place D'Youville, des images de cochons mangeurs de voiture en tête. J'oublierai mon sac, je mettrai mes clés au fond de mes poches, j'aurai envie de manger de la crème glacée.

mardi 6 juillet 2010

Canicule, never forget

Été puissance mille. On crève tellement que j'avais le goût de manger quelque chose de frais pour souper, alors j'ai fait cuire des pâtes et des oeufs. L'appart déjà bouillant s'est réchauffé et on a mangé la salade de nouilles sur le balcon pour se rafraîchir (c'est dire, à 40 degrés avec l'humidex...). Ça nous a motivé à poser l'air climatisé dans la chambre et depuis, on va se refroidir aux dix minutes en remerciant Ariane d'avoir déménagé (d'où l'aubaine sur l'air clim). Évidemment, on a pas pu s'empêcher de chanter cette chanson si merveilleuse qui est absolument d'actualité. Avec une aussi belle voix. En crampant ben raide.

Je n'oublierai jamais cet été qu'on a passé
J'te le jure, never forget
Je n'oublierai jamais ce mois de juillet
J'te le jure, never forget
Canicule, never forget
              - Philippe Lalanne, Never forget -

dimanche 4 juillet 2010

Bière, chips, Écho-Vedettes

Évidemment, je n'ai pas écrit parce que nous étions à la maison rose. Entre les questionnements existentiels, une certaine appréhension pour les semaines à venir et le découragement de penser que je ne terminerai sûrement pas ce foutu essai cet été, le soleil brillait. 
Le nouveau hamac près de la falaise est absolument parfait pour lire les revues à potins et on en a profité (Britney veut un bébé pour sauver son couple, rien ne va plus entre Tom et Katie, Scarlett a acheté une maison en Louisiane). La Choupie s'est bourrée des fraises qu'on a cueillies dans ce champ, près des carrosses anciens qui servent à transporter les chaudières pleines. On a fait un détour par le vieux moulin et on a croisé Pierre Lapointe, avant d'aller tremper nos pieds dans les remous de la rivière. Les plantes grimpent lentement le long du grillage de la terrasse, le stationnement en diagonale des voitures fait jaser, j'ai rapporté des pots de confiture maison.
À la maison rose, toujours aussi simple.

jeudi 1 juillet 2010

L'importance des petits cahiers

Fouiller les boutiques à la recherche du petit cahier parfait, celui qu'on traîne dans sa sacoche avec un crayon de plomb pré-aiguisé. Dans la cuisine, des micro-croissants à la vanille achetés au coin de la rue, du saumon tamari-coriandre, des fleurs roses qui trônent sur la table. L'escalier inachevé qui mène à la ruelle est suspendu dans le vide, la fête du Canada et la pluie ont interrompu les travaux. Il y a des ours en poil collés sur la porte du frigo, une bouteille de vin dans le bac à recyclage et la télévision reste allumée indéfiniment. 
Et puis, entre deux ratures sur la liste des choses à faire, la Belle et moi on se demande pourquoi les chanteurs ont toujours une photo d'eux sur une track de chemin de fer. Tsé là, quand un concept est brûlé...