mardi 4 décembre 2012

Petit résumé de rien

Il a fait beau, il a plu, il a fait froid, il a neigé. Je n'avais rien d'autre à dire, parce que l'automne s'est écoulé comme un joli coucher de soleil; j'ai arrosé mes plantes, j'ai cuisiné, je suis allée courir un peu, j'ai corrigé des tas de travaux et les piou-piou sont maintenant stressés puisque l'examen s'en vient. Noël arrive, la fin de session aussi, ainsi que les vacances. Rien à ajouter. 
Ah oui. On a un nouveau set de vaisselle.

Les gens heureux n'ont pas d'histoire, et c'est bien tant mieux.



mardi 11 septembre 2012

Le petit mardi

Le mardi quand on est en congé, ça sert à faire du lavage, du ménage et à peinturer des vieux trucs: activités qu'on remet sans cesse à plus tard (comme vider le lave-vaisselle).
Ça sert aussi à apprendre à marcher avec des souliers à talons hauts sans se fouler une cheville.
Ça sert encore plus à parler au téléphone pendant 2h34 très exactement avec son amie qui n'habite plus dans le nord, mais maintenant bien plus loin encore.
Ah oui, et puis à aller récupérer la salade qui pousse dans le jardin.

dimanche 9 septembre 2012

Tony

On était à l'abri de la pluie sous la bretelle d'autoroute. Il y avait près de la scène un écran sur lequel défilaient des photos de Tony Sly, et moi, j'avais la chair de poule haut comme ça, et ça n'avait pas rapport avec le froid: de l'émotion, en grosses majuscules. J'avais averti tout le monde: ''Je vais sûrement pleurer. S'ils jouent Let me down je braille, mais je vais sûrement pleurer de toute façon''. Si j'avais une boule au fond de la gorge en après-midi quand on écoutait leur dernier album dans mon salon, je n'imaginais pas comment j'allais pouvoir résister pendant le show, pendant leur dernier dernier show, alors que Tony, le chanteur, brillerait par son absence, à cause de sa ''mort paisible dans son sommeil'' survenue à la fin juillet et dont je ne reviens encore pas.
Et donc, j'ai chanté le plus fort que je pouvais pendant Biggest lie pour ne pas pleurer, je me suis époumonée sur Feels like home pour la même raison, et j'ai hurlé les paroles de International you day en espérant retenir mes larmes, sans y parvenir. 
No Use For A Name n'existe plus. Merci pour les souvenirs, les bons shows, cette belle moustache floue croquée lors d'un spectacle acoustique intime il y a quelques années déjà (une autre fois que celle-là), merci pour la soirée d'hier et pour toutes les autres où votre musique a mis (et mettra encore) le feu au plancher.

It's too late to talk to you
And it's too soon to say good-bye
Listen where ever you may be
You still live inside my mind

Something tells me that you are free again

In a place that feels like home

              
No Use For A Name - Feels like home -

mardi 14 août 2012

Et puis à l'est

C'était déjà prévu qu'on irait à l'est avant que la Belle et moi décidions d'aller à l'ouest. Et donc, à peine revenues de la côte américaine, on s'est empilés dans une van avec toute la familia, on a avalé sans dire un mot les 13 heures de voiture et les 5 heures de bateau pour se retrouver aux Îles,  tranquilles, dans une maison blanche très vintage avec vue sur l'océan. À manger des fruits de mer, à penser au frisé, à faire des châteaux sur la plage, à se promener, observer les méduses et les falaises rouges et les oiseaux qui se tiennent sur les rochers. On a écouté les Olympiques, on a cherché des dollars des sables, on a capturé des étoiles de mer, on a vu des phoques, le vent nous a ébouriffés autant qu'il a pu et nous, on s'est vautrés dans les vacances autant que possible, entre deux couches de vernis à ongles, une croquée de homard et une bonne bouteille de vin blanc.


vendredi 3 août 2012

Dreamin' of Cali

Le ciel était plus souvent brumeux, nous laissant apercevoir le pont ou les ravins juste quand il s'étirait un peu. Dans ma tête flottent des dizaines d'anecdotes que ça ne sert à rien de raconter ici car la Belle seulement comprendra, traînent aussi des chansons qui sont maintenant indissociables de moments particuliers et d'endroits précis, se promène encore l'odeur entêtante du cèdre qui nous passait sous le nez ou l'eau salée qui venait se coller dans nos cheveux fous de vent, tout ça, tout le reste aussi qui s'est déposé sur ma rétine et qui hésite à la quitter.

samedi 21 juillet 2012

Va à l'ouest

On fermera les volets, on laissera la brouette regarder les bateaux qui passent dans le soleil au bout du cap. On s'en ira, loin au pays des cow-boys, on plissera les yeux sous le vent et on se promènera à travers les vignes, et sur la plage, et dans les rues qui donnent le vertige. On fermera les volets, on reviendra un peu plus tard et on se rappellera comment on flânait sous le ciel bleu, les souvenirs se faufileront jusque dans nos rêves, avec le bruit des vagues et celui des cable cars.

jeudi 12 juillet 2012

Definition of summer

Trois ingrédients: 32 degrés, plus un étui à pois bleus pour des lunettes soleil rapportées du bout de la terre, plus une chemise plus légère qu'un bikini. 
Été, oui allo.


mardi 10 juillet 2012

Midi 17

Je n'ai pas encore déjeuné. Je pense à faire du lavage, à vider le lave-vaisselle. Je me remets des quatre dernières soirées passées debout, à hurler de bonheur sur les Plaines au son de hits, rien que des hits, de n'importe quel style musical. Je me dis que je vais passer l'après-midi à regarder le linge sécher sur la corde, à lire un bon bouquin au soleil, à profiter des vacances au lieu de penser au futur, celui qui prendra place dans la neige de la nouvelle année. 
Un café latté et des toasts, ça ressemble à mon futur immédiat.

vendredi 6 juillet 2012

Au loin

On cueille les fraises qu'on place dans de vieux carrosses, on croque le soleil qui se couche magnifiquement près du fleuve, on repeinture la maison en rose, on profite du beau temps, on fait plein de plans pour les prochains jours et avec tout ça, les vacances filent à une vitesse folle.
 


vendredi 29 juin 2012

Not to do (le ménage)

Bien sûr, il est beaucoup plus plaisant de prendre des photos du petit cahier que j'ai acheté pour noter les aventures de mon voyage de la fin juillet que de faire le ménage de la Normandie. La vie est remplie de bonnes raisons d'éviter l'appel de la moppe.

mercredi 27 juin 2012

Comme ça, un mercredi

Fin d'après-midi. Il a plu toute la journée, jusqu'à ce que ce rayon se décide à se frayer un chemin à travers les persiennes. L'espoir d'un barbecue quelques instants, à peine deux secondes pour cliquer sur le déclencheur, le iPod roule et la lumière s'invite dans mes oreilles sans même que je le demande. Les vacances commencent.

You show the lights that stop me turn to stone 
You shine it when I'm alone  
And so I tell myself that I'll be strong  
And dreaming when they're gone
Cause they're calling, calling me home
                        Ellie Goulding - Lights -
                      

dimanche 24 juin 2012

Monsieur Baptiste

Il faisait beau. On a bourré le barbecue de viandes et le petit foyer extérieur de bûches, on a parlé de tout et de rien, on a installé la porte-moustiquaire même si elle avait besoin d'un peu de duck tape pour être vraiment efficace, on a discuté des risques du béton à piscine, on a jasé du livre Le Secret en crampant pas mal et on a installé sur la corde à linge les petites lumières de toutes les couleurs qu'on a rapportées de l'autre bout de la terre. Ça, c'était définitivement le point fort de la soirée.

jeudi 21 juin 2012

Flat, le numéro 2

J'ai eu le temps de débarrer mon vélo, d'installer mon sac sur le porte-bagages, de mettre mon casque et de sortir de la pièce Construction en cours, accès interdit où on cache nos vélos à la job avant de réaliser que j'avais une crevaison. Sur ma roue arrière. Ça m'a comme vaguement rappelé une belle anecdote plaisante vécue il y a plus d'un mois. 
Personne pour me faire un lift cette fois-ci, je me dis qu'au pire,  heu.
Solution 1:  je vais marcher jusque chez moi. Sept kilomètres. Dans des côtes qui montent. En traînant mon vélo brisé. Non, vraiment, il faut penser un peu plus.
*Ah, tiens, un gros clou rouillé est planté dans mon pneu.
*Effectivement, regonfler mon tube ne fonctionne pas (une fille s'essaye). Probablement que dehors, je vais être frappée par un éclair de génie, ou mieux, par une shop de vélo.
*J'ai les mains pleines de graisse en prenant l'ascenseur vers la sortie, j'en beurre le piton "1er étage".
*Je marche en traînant ma bête sur la piste cyclable. Puis plus loin. Puis un peu plus loin. Puis je découvre une boutique cycliste à peu près proche du boulot.
*J'y vais, tsé!
*4.99$ de moins dans mon portefeuille plus tard, et deux patchs en moins dans le petit kit de réparation que j'ai acheté, je regonfle enfin mon tube en espérant que tout tienne.
*J'ai maintenant de la graisse partout sur les mains, les avant-bras, les genoux et les jambes. Et sûrement dans le front, mais je n'ai pas de miroir pour vérifier (et je m'en fous).
*1h30 après mon départ du boulot, j'arrive à la maison. Pas mal chaud, pas mal soif, pas mal faim. Pas mal zen aussi, malgré tout. La réparation a tenu le coup. Ce n'est pas le cas du restant de pizza qui était dans mon sac.


mercredi 20 juin 2012

Quand on a pas faim

Il fait chaud, j'ai pas vraiment le goût de souper... mais de boire un petit cocktail au soleil, ah oui, peut-être bien. Le rush est fini, mais il continue (bien sûr), sera vraiment fini pour vrai d'ici une semaine. D'ici là, je fais du vélo à 35 degrés (et je cuis), je croise des mamans qui fument du pot en promenant leur bébé en poussette, je me fais couper le chemin par un vieux et gros cycliste en bedaine et j'ai vue sur sa craque de fesse poilue (pleeeease! No!!) jusqu'à ce que je décide de trouver le moment VRAIMENT idéal pour arrêter prendre une gorgée d'eau, je regarde les pivoines qui s'éveillent devant la maison, mon jardin qui pousse au-delà de mes espérances,.. et j'attends toujours d'avoir envie de souper.

jeudi 14 juin 2012

Dans le rush

Ça prend 2 thés (et un café) par jour, beaucoup de plats congelés, assez peu de sommeil et presque trop de correction, on fait tout ça le pied dans le fond, on se dit qu'on va ouvrir les yeux quand ce sera fini et qu'entre temps, il faut quand même profiter des piou-piou le plus possible. Ça finit bientôt bientôt, j'ai hâte et non. Les piou-piou, c'est cool.

mercredi 6 juin 2012

En vitesse

Entre mes deux jobs, j'ai quand même (à peine) le temps de faire pousser des légumes dans la contrée de la Normandie. Les radis sont sortis, les plans de tomates sont vigoureux et j'observe (oh, à peine deux secondes) les drôles de fleurs comme des feux d'artifices qui égaient la façade de la maison. Et je retourne travailler.


dimanche 27 mai 2012

Ça se passe en rose

Les prochaines semaines seront folles folles à cause de tous ces piou-pious, ce qui me met de bien bonne humeur. Mais comme le sommeil se fera rare - tout autant que les moments de loisirs - je profite du beau temps comme une furie. La maison rose est magnifique, la plage encore plus, et la Choupie encore plus plus plus. Les bateaux se promène sans cesse sur le fleuve, on s'étonne de tout ce qu'on peut trouver dans le cap et on finit les soirées avec des bottes de pluie sur le bord du feu. Fait beau, l'été commence. Yay!


dimanche 13 mai 2012

Bouffer

Ça a commencé avec de la sangria samedi soir avec les copines. On a mangé de la tartiflette (qui est aussi cool et bonne que son nom le laisse prévoir) et du sorbet à la mangue trop bon, avec de la crème encore meilleure. J'ai cru que je n'allais plus pouvoir manger jusqu'à lundi, minimum.
Alors on a décidé de bruncher dimanche matin pour fêter les mamans (ça nous prend une nouvelle nappe) et on a cuisiné bien comme il faut - chocolatines, oeufs-tournés-fromage-sirop-d'érable-spécialité-du-chef-frisé, bacon, charcuteries, fromages, salade de fruits. J'ai cru que je n'allais plus pouvoir manger jusqu'à mercredi, au moins.
Alors on s'est activé, on a acheté une orchidée qui détonne un peu dans ma jungle (juste assez), on a semé du gazon là où il en manquait, j'ai arraché des pissenlits (encore), j'ai réparé mon vélo (tout est bien qui finit bien) et là, à 21h15... non, je n'ai pas encore faim. Je ne sais même pas si ça m'est déjà arrivé d'être repue jusqu'au soir avec seulement un déjeuner. 
En tout cas, c'était bon en maudit.

vendredi 11 mai 2012

À propos des tubes

Évidemment qu'il pleuvait quand j'ai quitté la maison ce matin. Je suis embarquée sur mon vélo en pestant parce que j'étais cinq minutes en retard, puisque j'avais dû enfiler tout mon attirail de pluie. J'ai tourné le coin de la rue en pestant contre la flotte qui s'acharne depuis deux semaines, en pestant contre les degrés qui refusent de grimper et qui stagnent aux alentours de 8, au lieu des 17 de la moyenne du début mai. J'ai pesté contre les conducteurs de voiture qui oublient qu'ils ont des angles morts. J'ai fait quatre coins de rue, j'ai voulu attendre le petit bonhomme pour traverser le boulevard, mais il n'y avait pas un chat (un signe, que je me suis dit), alors je suis descendue du trottoir BANG en me disant que je récupérerais peut-être mes cinq minutes de retard à cet endroit. 
Évidemment, à peine deux coins de rue plus loin, j'ai pesté en réalisant que le BANG entendu plus tôt provenait de mon vélo, et qu'il s'agissait de mon pneu arrière. Un fucking flat tire, comme on dit.
J'ai pesté, évalué les solutions (bus, auto, retard au nouveau boulot), et je me suis remise à pédaler. Avec mon pneu carrément dégonflé. Sous la pluie. Malgré les six kilomètres qui restaient. En sachant très bien que j'allais complètement tordre ma roue dans les nids de poule. 
Je suis arrivée juste à l'heure au travail, une collègue m'a dit "tu es tellement courageuse de venir à vélo! Mais ça doit être le fun!". Yeah right - que j'ai pensé en pestant contre mon flat, ma roue maintenant croche, la pluie, et tout ce qui a été énuméré plus haut. 
La journée a passé, une autre collègue m'a offert un lift pour rentrer à la maison, précédé d'une bière-du-vendredi-soir, et il s'est mis à faire soleil. 
Tsé, il y a quand même un peu d'espoir.

lundi 7 mai 2012

La bonne ménagère

Depuis la super pleine lune de samedi, j'ai su que j'aurais encore des petits piou-piou pour trois semaines dès la fin mai. J'ai préparé des lunchs en avance, j'ai lavé les fenêtres de la maison, j'ai enfilé mes gants de jardinage et arraché les pissenlits qui envahissaient ma plate-bande. J'ai fait du lavage, j'ai peinturé un cadre de porte, j'ai sorti mes shorts et je suis allée faire du jogging. Et puis j'ai lavé des chaudrons, j'ai mis une robe rapportée de l'autre bout de la terre et je me suis installée pour lire sur la terrasse, au soleil. 
Ouais ouais. Des piou-piou!

vendredi 4 mai 2012

To keep alive a moment at a time

Il y a de ces journées un peu grises où j'écoute Foo Fighters sans trop m'en rendre compte, jusqu'à ce que je ne pense qu'aux longues heures d'avion du mois de janvier; à ces magnifiques plages, aux accents si différents qui étiraient les voyelles sans fin, aux promesses de coucher de soleil, aux bières plantées dans le sable, au plancton qui s'illumine la nuit dans les vagues, aux buckets bus ici et là en bonne compganie, à la chaleur et aux smoothies, à la nourriture si bien épicée, aux balades en long tail boat et à tout ce qu'on a vu, tout ce qu'on a dit de niaiseux, tout ce qu'on a crampé de rire. 
Tout ce relâchement, cette bulle dans le temps qui s'est installée à l'autre bout de la terre pendant trois semaines, qu'on en revienne bien bronzé et recrinqué, qu'on en rapporte une petite émotion particulière quand Walk s'invite maintenant dans nos oreilles. 
Quelques accords - a million miles away - et je suis dans l'avion à nouveau, direction Bangkok et ses ruelles, direction les îles et la farniente.

I think I found my place
Can't you feel it growing stronger
Little conquerors
I'm learning to walk again
I believe I've waiting long enough
Where do I begin?
                    -Foo Fighters - Walk -


jeudi 3 mai 2012

Le jeudi, quand c'est banal

Un nouveau chandail kaki, un collier qui traîne sur mon bureau, beaucoup de post-it à placer dans les 200 pages du guide de correction, plusieurs tasses de thé à prévoir. Prévoir aussi faire quelque chose pour soigner l'ampoule qui est apparue sous mon pied à cause de mon jogging matinal. Prévoir, surtout, avoir terminé tout ça pour ce soir, parce que j'ai bien envie d'un breuvage chaud avec mon amie esquimaude.

dimanche 29 avril 2012

Lendemain de

C'est dimanche. On se remet de la soirée de la veille, on fait l'épicerie, on change les draps, on prévoit manger de la poutine pour souper, on se promène en voiture avec le toit ouvert, on boit un smoothie fraises-banane, on part une brassée de lavage, on utilise la grande corde à linge pour la première fois. Et on aime beaucoup ça.

vendredi 27 avril 2012

Comme une inuit dans la tempête (presque)

Je pédale et évidemment, j'ai le vent dans la face. Surtout, j'ai les cuisses qui ne répondent plus, les mains congelées, les joues figées, le menton caché dans mon manteau et le front comme si j'avais bu une slush trop vite et que je m'étais gelée le cerveau. J'ai froid. Tellement que je pense "une chance que le trajet monte jusque chez moi, au moins je vais me réchauffer dans les côtes". Évidemment, il vente encore plus fort dans les dites côtes. Je me dis "au moins, il pleut pas à sciaux comme ce matin", mais les nids de poule sont remplis d'eau, ce qui n'est pas vraiment mieux. J'arrive à les éviter tant bien que mal, jusqu'à ce qu'un autobus me talonne. Pas le choix, je roule dans la flaque. Qui fait un beau crounche bien sonore. Parce que je viens de rouler dans la glace fragile. 
J'ai vérifié en arrivant à la maison. Température ressentie: moins 2 degrés.
Heu, allo le printemps?

jeudi 26 avril 2012

De l'usage des yeux

Vite comme ça, je dirais que 88% de mes nouveaux collègues portent des lunettes, moi y compris.  Peut-être a-t-on trop lu de bouquins, ou trop étudié, ou hérité de mauvais gênes, ou bien on a juste envie d'avoir l'air nerd
Vite de même, je dirais qu'habituellement, je porte mes verres de contact 88% du temps. Et là, j'ai tout à coup peur que cette drôle de conjonctivite qui me force à mettre mes barniques depuis samedi ne soit en fait qu'un refus catégorique de mes yeux à porter des verres de contact de nouveau. Avec ma myopie abusive (et les trajets en vélo), ça serait tout simplement catastrophique. Petit stress.