J'avais tout prévu, jusqu'à m'assurer d'avoir l'espace suffisant pour tout ramener dans mon sac à dos parce que je voulais revenir à pied de l'université en fin d'après-midi (ben quoi, c'est seulement 4km!), vu les 30 degrés et le soleil. Je me suis à peine posé la question, je savais exactement quelles chaussures je mettrais pour éviter d'avoir mal aux pieds: celles que j'ai depuis plus d'un an, qui sont formées à mon pied, que je suis habituée de porter et qui sont confortables (à preuve, la marche et le spectacle de dimanche). Pas de trouble, donc.
Seulement, voilà. La vie, c'est pas toujours comme on pense. Et mes gougounes les plus confortables ont choisi cette judicieuse journée pour me scier les pieds. Et 4 kilomètres, ça peut être long, finalement. J'ai fait un arrêt chez mes anciennes collègues pour leur piquer des plasters qui ont tenu moins de 100 mètres. J'ai eu assez d'orgueil pour continuer la tête haute comme si de rien n'était alors que je mourrais d'envie de marcher pieds nus dans l'herbe à côté du trottoir. Enfin, la maison.
Moi (me plaignant): Aaaah, j'ai mal aux pieds!!!! Rapport, comment ça mes sandales m'ont fait mal??
Lui (les sourcils haussés): Heu, t'as marché de l'université jusqu'ici en gougounes? T'as pas ça, des souliers?
Moi: Ben oui, mais sont confortables d'habitude, mes sandales!
Lui (sourcils encore plus hauts): Me semble oui. Regarde-toi les pieds... ça devait être pas mal confortable, vu le résultat!
Moi (bouchée): ...
Résultat: trois ampoules, bien éclatées, qui me font un pied moins qu'élégant malgré le vernis qui orne mes orteils. Elles s'ajoutent aux 3 ampoules que j'avais déjà derrière les talons (gracieuseté de mes nouvelles chaussures portées sans chaussettes la première fois, une autre bonne idée) et je suis coincée: peu importe ce que je me mettrai aux pieds, ça m'accrochera un bobo. Et ce matin, pour en rajouter, j'ai violemment percuté la patte de ma chaise avec mon petit orteil. Ça va ben.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire