Je n'avais qu'à lever les yeux au ciel pour apercevoir des étoiles filantes. Il s'agissait d'un chalet, un vrai, presque un shack, déposé confortablement au bord du lac. Le quai dansait sous les pieds et on pouvait observer les sangsues au fond de l'eau; elles étaient énormes. Un ami a annoncé en grande pompe: "Ça, c'est la criss de paix" et il avait absolument raison. Chaque détail ralentissait le temps à sa façon: les paquets de cartes sur l'étagère, la chandelle qui éclairait la salle de bain, le vieux poêle à côté du frigo, le jeu de fléchettes, l'échelle à roulette pour monter à la mezzanine, le calendrier des prévisions de pêche bien en évidence sur le mur. La nuit, il y avait le concert des huards que certains ont confondu avec le cri des loups et le matin, rien d'autre que le clapotis des vagues dans le hangar à bateaux. La grosse paix sale.
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