vendredi 19 août 2011

Comme un baril d'explosif

30 degrés, le ventilateur qui tourne à plein régime. Il faudrait que je fasse du lavage, il faudrait que je passe la balayeuse. J'épluche plutôt les mêmes sites web depuis des jours à la recherche d'un coup de coeur. J'essaie de me calmer, de prendre ça cool, mais ce projet est si excitant que ça m'empêche carrément de dormir la nuit. Parce que ça ne peut pas être pire, j'ai remplacé la tasse de chocolat par un gros café qui tiédit sur le coin du bureau. Ce soir, j'essayerai de me changer les idées au Festibière.

Our house it has a crowd
There's always something happening
And it's usually quite loud
Our mum she's so house-proud
Nothing ever slows her down
And a mess is not allowed

Our house, in the middle of the street
          - Madness, Our House -

mercredi 17 août 2011

Des fleurs, du bon beat

L'été reste encore un peu, malgré les nuits froides et les orages qui passent. Je sirote une tasse de chocolat, je fais des plans, je porte mes nouvelles chaussures malgré mes ampoules. Les vacances sont belles et Kylie s'écoute tout aussi bien à la veille de l'automne qu'au début du printemps. 

What’s the worst thing that could happen to you
Take a chance tonight and try something new
You’re getting boring you’re oh so boring
And I don’t recognize the zombie you’ve turned into
                  - Kylie Minogue, Get Outta My Way -

lundi 15 août 2011

Mi-août

Dans la montagne, les amis commandent des chaudières de poulet pané tandis que je déguste un hot-dog européen à la façon américaine (ketchup-mayo, sans choucroute). On allume un feu tout juste lorsque la lune se cache derrière les nuages qui nous empêchent d'observer les perséïdes. Je me sauve alors que les gars se mettent à discuter de hockey dans le garage (!) et je prends la route qui descend jusque chez moi. Il pleut, comme toujours sur cette route. Et je me demande si elle deviendra ma route un jour, ou s'il en sera autrement. 


lundi 8 août 2011

En Beauce

Il faisait beau, dans cette vallée. 
Tout le monde se plaignait de la chaleur, sauf moi. Je préférais suer toute l'eau de mon corps à cause de ces 35 degrés que de protéger ma lentille d'une pluie torrentielle. Le temps a filé et neuf heures plus tard, je reprenais la route en évitant les chevreuils et en me méfiant de ma fatigue. J'ai ramené quelques contacts, plus de 600 photos et quelques soirées à passer devant l'ordinateur. Il me fallait un petit détour par ici avant de me lancer.



mardi 2 août 2011

zéro-huit

Aucune bonne raison d'avoir délaissé ce blogue. Que l'envie de profiter des amis, de la plage, du beau temps et de relaxer après le boulot, l'ordinateur sagement éteint sur le bureau. Des projets à concrétiser, d'autres à mettre en branle. Un premier été loin du cabinet de la bibliothèque, à rentrer tard et à me promener au Festival d'été, à ne pas passer mes journées les doigts rivés sur le clavier pour terminer ce qui me semblait interminable. Les orteils dans l'eau et la tête ailleurs. Août sera peut-être différent. Ou pas.

dimanche 17 juillet 2011

Club Med à la maison rose

Bien sûr qu'on savait depuis le début qu'il y avait une plage en bas du cap, au bout du terrain de la maison rose. Seulement, je crois qu'on n'avait pas réalisé à quel point elle était splendide. On a emprunté le petit chemin des voisins et on y était en moins de 5 minutes, malgré le concassé qui roulait sous les gougounes. Le soleil brillait et il faisait chaud, pas trop. J'ai enfoui mes orteils dans le sable fin en disant oh my god parce que c'était trop débile. J'ai étendu ma serviette (oh my god), j'ai trempé mes pieds dans l'eau chaude du fleuve (oh my god), j'ai regardé les aigles à tête blanche tournoyer au-dessus de moi (oh my god) et le temps a passé trop vite. Une plage en sable, privée. Cuba beach à la maison rose. Oh my god.

dimanche 3 juillet 2011

Magazine de filles

Tout à coup, une bière froide qui dégoutte sur les planches du balcon, une revue dans le hamac, le temps lourd et enveloppant. Il s'agit d'écouter les enfants qui jouent au soccer un peu plus loin et le roulement des vélos dans la rue, de sentir l'odeur de la pluie sur l'asphalte chaud ou le steak sur le barbecue du voisin, d'observer les nuages mauves qui passent devant l'appart pour que l'été se pointe enfin. Juillet in da house.