Elle trois sacs sur l'épaule, il reste deux places libres, là-bas au fond.
Il est assis au centre. À sa droite, son sac à dos, sur lequel il est appuyé. À sa gauche, sa casquette se repose, probablement de devoir retenir sa tête enflée. Elle avance le cou, esquisse un mouvement, regarde le gars, le gars la regarde. Sa main a un genre de spasme vers sa casquette, devant laquelle elle est plantée. Elle le regarde encore, enlève ses sacs de son épaule et fait un mouvement pour s'asseoir. Évident. Elle ne restera pas debout pour une casquette, surtout pas avec ce sac qui lui scie l'épaule et à cause duquel elle a mal au dos, ce soir.
La casquette disparaît au dernier moment. Elle s'est presque assise sur sa main, tant il a tardé pour l'enlever. Elle grogne dans sa tête, tout de même, qu'est-ce qu'il croyait, c'est l'heure de pointe, il ne peut pas utiliser trois places comme ça, il n'a qu'à s'acheter une voiture, s'il veut la paix! Et alors qu'elle se tasse pour ne pas déborder de son petit carré bleu, ses sacs trop lourds sur les genoux, elle remarque que lui est bien écarté, le bras étiré sur le dossier, le menton qui pointe vers la provocation. Fendant.
Tout le monde a suivi la scène, elle croise quelques regards amicaux. Elle a envie de lui donner un coup de coude, léger, à peine perceptible, mais elle n'en fait rien. Elle débarque avant lui, peste contre ses sacs (quelle idée, aussi, de traîner tout ça en bandoulière!), pense que le comble serait d'arriver en retard à son rendez-vous. Ce qui n'arrivera pas.
Elle en sortira heureuse, ira s'amuser dans St-Roch, fera cent millions de plans et mangera des blés d'inde sur le BBQ. Les nuls dans l'autobus, qu'ils aillent au diable. Nah.
Il est assis au centre. À sa droite, son sac à dos, sur lequel il est appuyé. À sa gauche, sa casquette se repose, probablement de devoir retenir sa tête enflée. Elle avance le cou, esquisse un mouvement, regarde le gars, le gars la regarde. Sa main a un genre de spasme vers sa casquette, devant laquelle elle est plantée. Elle le regarde encore, enlève ses sacs de son épaule et fait un mouvement pour s'asseoir. Évident. Elle ne restera pas debout pour une casquette, surtout pas avec ce sac qui lui scie l'épaule et à cause duquel elle a mal au dos, ce soir.
La casquette disparaît au dernier moment. Elle s'est presque assise sur sa main, tant il a tardé pour l'enlever. Elle grogne dans sa tête, tout de même, qu'est-ce qu'il croyait, c'est l'heure de pointe, il ne peut pas utiliser trois places comme ça, il n'a qu'à s'acheter une voiture, s'il veut la paix! Et alors qu'elle se tasse pour ne pas déborder de son petit carré bleu, ses sacs trop lourds sur les genoux, elle remarque que lui est bien écarté, le bras étiré sur le dossier, le menton qui pointe vers la provocation. Fendant.
Tout le monde a suivi la scène, elle croise quelques regards amicaux. Elle a envie de lui donner un coup de coude, léger, à peine perceptible, mais elle n'en fait rien. Elle débarque avant lui, peste contre ses sacs (quelle idée, aussi, de traîner tout ça en bandoulière!), pense que le comble serait d'arriver en retard à son rendez-vous. Ce qui n'arrivera pas.
Elle en sortira heureuse, ira s'amuser dans St-Roch, fera cent millions de plans et mangera des blés d'inde sur le BBQ. Les nuls dans l'autobus, qu'ils aillent au diable. Nah.
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