Je maudis depuis plusieurs heures déjà ma maladresse. Un bout de peau épais arraché par un mouvement quasi-quotidien, au bout de l'index, le droit, évidemment. La chair à vif qui brûle et me donne mal au coeur, une niaiserie qui prendra sûrement trop de temps à guérir et qui me mettra en rogne dès que j'aurai à utiliser mon doigt, soit bien trop souvent. Je me demande comment accélérer le processus, dois-je me beurrer de polysporin ou m'étendre sur le dos, bien droite, et ne rien faire, à concentrer mon énergie sur mes cellules qui s'activent pour boucher le trou, y mettre une bonne croûte pour que cesse les nausées dès que j'effleure mon plaster.
Une niaiserie, vraiment, c'est trop con. J'ai sauté pour attraper la foutue corde de l'écran pour le projecteur, parce qu'elle était presque à la portée de ma main et que l'employeur ne veut pas qu'on grimpe sur les chaises, pour éviter les blessures. Nah. Mon doigt a bien frenché le mur de briques et je suis blessée, parce que je n'ai pas utilisé la foutue chaise. Vraiment. C'est trop con. Et ça fait mal.
Je suis contre le frenchage de mur de briques. Il y a des limites à l'indécence. Wô. Surtout si ça fait mal à mon amie. Heille !
RépondreSupprimerJ'appuie. On se fait des pancartes pis on sort dans la rue.
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