Hier soir, en m'en allant à Istanbul, j'ai croisé des dizaines de verres de terre. Il pleuvait dru et le printemps ressemblait fort au mois de novembre, juste avant la première neige. Les bestioles cherchaient refuge sur le trottoir délavé et leur odeur particulière me montait au nez. J'ai pensé "ewh, ça pue le verre de terre" et j'ai fait attention où je posais mes petites bottines, pour éviter d'en écraser un. À Istanbul, notre rangée était presque vide, jusqu'à ce qu'un couple arrive à la dernière minute. À un siège de moi, pour près de deux heures, s'est assis le monsieur parfum Ck One - qui prend décidément n'importe quel siège libre dans la salle Albert-Rousseau. Ça sentait tellement fort, j'ai regretté de ne pas avoir apporté un foulard, un cache-cou ou même un masque chirurgical.
Quand on est retourné à la voiture à la fin de la soirée, j'ai encore pensé "ewh, ça pue le verre de terre", sauf qu'en réalité, c'était beaucoup plus plaisant que l'abus de parfum du monsieur assis à côté de moi.
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