jeudi 21 juin 2012

Flat, le numéro 2

J'ai eu le temps de débarrer mon vélo, d'installer mon sac sur le porte-bagages, de mettre mon casque et de sortir de la pièce Construction en cours, accès interdit où on cache nos vélos à la job avant de réaliser que j'avais une crevaison. Sur ma roue arrière. Ça m'a comme vaguement rappelé une belle anecdote plaisante vécue il y a plus d'un mois. 
Personne pour me faire un lift cette fois-ci, je me dis qu'au pire,  heu.
Solution 1:  je vais marcher jusque chez moi. Sept kilomètres. Dans des côtes qui montent. En traînant mon vélo brisé. Non, vraiment, il faut penser un peu plus.
*Ah, tiens, un gros clou rouillé est planté dans mon pneu.
*Effectivement, regonfler mon tube ne fonctionne pas (une fille s'essaye). Probablement que dehors, je vais être frappée par un éclair de génie, ou mieux, par une shop de vélo.
*J'ai les mains pleines de graisse en prenant l'ascenseur vers la sortie, j'en beurre le piton "1er étage".
*Je marche en traînant ma bête sur la piste cyclable. Puis plus loin. Puis un peu plus loin. Puis je découvre une boutique cycliste à peu près proche du boulot.
*J'y vais, tsé!
*4.99$ de moins dans mon portefeuille plus tard, et deux patchs en moins dans le petit kit de réparation que j'ai acheté, je regonfle enfin mon tube en espérant que tout tienne.
*J'ai maintenant de la graisse partout sur les mains, les avant-bras, les genoux et les jambes. Et sûrement dans le front, mais je n'ai pas de miroir pour vérifier (et je m'en fous).
*1h30 après mon départ du boulot, j'arrive à la maison. Pas mal chaud, pas mal soif, pas mal faim. Pas mal zen aussi, malgré tout. La réparation a tenu le coup. Ce n'est pas le cas du restant de pizza qui était dans mon sac.


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