Il y a un mois, je m'inscris gentiment à un cours de spinning à l'université pour la session d'été. J'oublie d'y aller, je n'ai plus le temps (ni l'argent) et je veux me désinscrire. Impossible, rien à faire, madame bouchée ben dur. Et pourtant, on sait que je suis bonne pour me faire rembourser des cochonneries (un divan en cuir de marde, quelqu'un?).
Un peu frustrée, je vais à mon cours hier soir. La salle déborde, le prof entre et le poil me dresse sur les bras. C'est LUI, le prof trop poche qui nous fait faire des exercices dangereux pour les genoux (foi de mon amie ergothérapeute et foi de mes genoux qui n'ont pas tenu le coup) et qui n'a pas compris le sens du spinning (faire du vélo sur de la musique en suivant le beat). LUI, le prof trop poche qui m'a fait lâcher le cours à la dernière session parce que je ne pouvais plus l'endurer et je n'avais pas l'impression de faire du spinning, du vrai.
Alors il nous a raconté Alice au pays des merveilles (une chance que je l'avais déjà vu... il a dit toutes les péripéties) en nous faisant accroire (hum) qu'on était Alice et qu'on courait après un lapin blanc (vous le pourchassez! Pédalez vite vite vite! Attention y'a un buisson! Pédalez plus lentement, c'est dur de passer à travers le buisson!).
Heu.
On est pas une garderie. On fait du spinning pour se défoncer, pas pour essayer d'attraper un lapin imaginaire. Si je ne me retenais pas, je mettrais un beau gros sacre ici. Non mais tsé!
Quel plouc ! On aurait rit toutefois si j'y avais été moi zaussi.
RépondreSupprimery pédale à côté du vélo...
RépondreSupprimerÇa devait être poche, mais c'est "so" cinématographique!
RépondreSupprimerIl s'est amélioré depuis, mais je reste inquiète: il est du genre à retomber dans de vieilles habitudes...
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