Un peu d’air frais, enfin. J’ai mangé mon premier pops de l’été, après avoir sué comme jamais dans ma micro-cuisine, à cause de mon envie de champignons grillés à l’ail. Le tonnerre gronde, les lampadaires s’allument peu à peu et je regarde la progression des nuages dans le ciel. Éclair. Une jeune fille court dans la rue, surprise par ce début d’orage. J’ai hâte que tout éclate d’un grand coup, que la pluie tombe brutalement, que le vent se déchaîne. J’attends l’orage sur mon balcon, petit gin tonic à la main.
Tout à coup les rues sont désertes. Le tonnerre insiste, les éclairs répliquent. Je ne rentrerai pas, à moins d’une pluie horizontale. En face, dans cette maison qui alimente les rumeurs de mes amis, une silhouette féminine se tient derrière les rideaux vaporeux du salon. Apparition spectrale à cette fenêtre toujours couverte, sans lumière. Elle se détourne et disparaît. J’ai des frissons. Tout cela a duré si peu de temps que j’ai peut-être halluciné. C'est "louche again", oui.
J’ai le vent dans le cou, l’air sent l’asphalte mouillé, il n’est même pas neuf heures et c’est déjà la nuit au bout de la rue. J’aime les orages.
Tout à coup les rues sont désertes. Le tonnerre insiste, les éclairs répliquent. Je ne rentrerai pas, à moins d’une pluie horizontale. En face, dans cette maison qui alimente les rumeurs de mes amis, une silhouette féminine se tient derrière les rideaux vaporeux du salon. Apparition spectrale à cette fenêtre toujours couverte, sans lumière. Elle se détourne et disparaît. J’ai des frissons. Tout cela a duré si peu de temps que j’ai peut-être halluciné. C'est "louche again", oui.
J’ai le vent dans le cou, l’air sent l’asphalte mouillé, il n’est même pas neuf heures et c’est déjà la nuit au bout de la rue. J’aime les orages.
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