Elle avait un bâton de dynamite dans une main, une destination dans l'autre. On lui avait déjà dit: "Il faut régler ses problèmes à la source", ce qu'elle ferait dans les prochaines minutes, sans gêne, sans même trop y penser. Un entrepôt rouillé dans un endroit anonyme pour lui servir de refuge, pas de complice, pas de regrets, que son regard qui dardait vers l'avenir avec fureur.
Elle secoua sa tignasse, alluma la mèche, lança le bâton, pouf. C'était fini. Une courte vengeance, une satisfaction minimale. La course commençait maintenant, à cette seconde précise, sans un coup d'oeil pour la catastrophe qu'elle avait créée en se débarrassant de la dynamite: sang, verre brisé, odeur de cheveux brûlés, fumée opaque. La bibliothèque ne tenait plus debout, les livres gisaient sur le sol, la fenêtre ne retenait plus la pluie, le bureau n'existait plus, ni la chaise, ni celui qui l'occupait quelques secondes auparavant. Elle n'avait pas eu besoin de regarder pour savoir, pour imaginer la scène dans sa tête, avec les cordons de la police, les enquêteurs, les journalistes avec leurs gueules de chiens affamés.
Elle était déjà loin, elle avait balayé tout ça d'un geste de la main, léger comme l'air. Elle courait, sans reprendre son souffle, pour atteindre cet entrepôt rouillé dans un endroit anonyme, où elle pourrait peut-être profiter d'une seconde de paix, avant de recommencer sa course.
Elle secoua sa tignasse, alluma la mèche, lança le bâton, pouf. C'était fini. Une courte vengeance, une satisfaction minimale. La course commençait maintenant, à cette seconde précise, sans un coup d'oeil pour la catastrophe qu'elle avait créée en se débarrassant de la dynamite: sang, verre brisé, odeur de cheveux brûlés, fumée opaque. La bibliothèque ne tenait plus debout, les livres gisaient sur le sol, la fenêtre ne retenait plus la pluie, le bureau n'existait plus, ni la chaise, ni celui qui l'occupait quelques secondes auparavant. Elle n'avait pas eu besoin de regarder pour savoir, pour imaginer la scène dans sa tête, avec les cordons de la police, les enquêteurs, les journalistes avec leurs gueules de chiens affamés.
Elle était déjà loin, elle avait balayé tout ça d'un geste de la main, léger comme l'air. Elle courait, sans reprendre son souffle, pour atteindre cet entrepôt rouillé dans un endroit anonyme, où elle pourrait peut-être profiter d'une seconde de paix, avant de recommencer sa course.
Je suis essouflée. Quel geste libérateur ! ;)
RépondreSupprimerIl faut se débarrasser des pilleurs de tombe, du moins en fiction. Gnak gnak.
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