Oh, hier, folle soirée. Salle d'attente, malaise. Les gens mastiquent les sandwiches pain blanc en triangle pas de croûte de façon absolument silencieuse et ça m'impressionne. J'apprends que les vieux pensent que les jeunes ne cuisinent plus et qu'il faudra un comptoir restaurant dans les épiceries (me semble, oui). Dans l'autobus au retour, un monsieur cheveux gris porte le mohawk, deux pouces de haut, ça tient avec beaucoup de gel et je me demande s'il ne s'en va pas cruiser les minettes au pub de l'université. Quand il descend, je remarque le pad style queue de rat frisée et le sac à dos des Jeux Olympiques de Sydney: aucune chance au pub, s'il y va. Je plonge dans mon sac de fromage pour éviter de rire, ça serait trop méchant. Je descends à mon tour, je tombe face à face avec la fille allumette qui fait du patin à roues alignées comme une déchaînée dans les rues le soir. De près, elle est la typique ado: boutons, maladresse, corps trop long de quelqu'un qui a grandi trop vite. Je pense: "arke, l'adolescence, c'est vraiment trop moche". J'arrive chez moi, j'ai faim, il est tard, je me fais un bol de céréales.
Folle soirée. Ouh la.
du pain blanc ,des rencontres,un chez-soi rassurant ya pire comme soirée!
RépondreSupprimerJe sais, c'était super!
RépondreSupprimer'Savent plus cuisiner... un scandale, un bol de céréales, incroyable.
RépondreSupprimerHahaha, j'avais pas pensé à ça... Folle jeunesse, alors!
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